04/03/2025
La victoire de Pallywood aux Oscars : Quand la propagande triomphe sur la vérité
Dimanche soir, dans une cérémonie hollywoodienne à paillettes, l’Oscar du meilleur documentaire a été attribué à un mélange outrancier anti-israélienne fait de déformations, distorsions et de mensonges fabriqués.
--------
Dimanche soir, Hollywood a déployé son tapis rouge pour un véritable chef-d’œuvre de duperie. L’Oscar du meilleur documentaire a été remis à "No Other Land", une 'œuvre' qui enrobe des falsifications anti-israéliennes et des mensonges éhontés dans un vernis artistique. Au cours de cette soirée, l’élite hollywoodienne a applaudi un récit si détaché de la réalité qu’il ne peut être décrit que comme de la propagande Pallywood dopée aux stéroïdes. Et pendant ce temps, le gouvernement israélien continue de perdre la guerre de l'opinion publique, laissant le champ libre à de telles inepties qui prospèrent sans la moindre difficulté.
Le film s’attarde sur les soi-disant « villages » de Masafer Yatta, présentant les Israéliens comme des occupants cruels appuyés par une armée brutale. Pourtant, la réalité dépeint un tableau bien différent : ces « villages » ne sont rien d’autre que des avant-postes illégaux, construits à la va-vite par des squatters arabes sur une zone d’entraînement militaire de Tsahal — la zone de tir 918 —, classée comme telle depuis 1980 après des études approfondies qui ont établi son statut de désert inhabité. Les registres ottomans, britanniques et jordaniens convergent tous : personne n’y résidait. Malgré cela, grâce au soutien financier généreux de gouvernements étrangers et d’ONG hostiles à Israël, ces squatters — dont beaucoup possèdent déjà des demeures dans le village voisin de Yatta — se sont établis, accompagnés d’un assortiment disparate d’anarchistes internationaux et d’« activistes » résolus à noircir l’image d’Israël.
Pendant plus de deux décennies, ces squatters ont contesté les ordres de démolition devant la Cour suprême israélienne, invoquant des récits de villages ancestraux, se posant en victimes dépossédées et agitant le spectre d’une prétendue menace imminente de devenir des sans-abris. La cour a cependant vu clair dans cette mascarade. Les preuves — réelles, historiques et factuelles — ont réduit leurs allégations en poussière. Loin d’être des autochtones chassés de chez eux, ce sont des squatters stratégiques, soutenus par une machine bien huilée visant à annexer des territoires et à salir la réputation d’Israël. Le film passe commodément sous silence ces faits, préférant une décennie de séquences mises en scène — des confrontations orchestrées pour les caméras, avec des provocateurs entraînés à appuyer sur « enregistrer » dès qu’un soldat ou un civil israélien réagit.
C’est là l’essence de No Other Land : une œuvre de propagande unilatérale qui élude les vérités gênantes. La vedette du film, par exemple, tire profit d’une station-service illégale et écologiquement désastreuse en plein désert — on est loin du portrait d’une victime héroïque. De même, pas un mot sur le financement colossal de cette opération par des puissances étrangères, ni sur les accords d’Oslo, qui rendent l’implication de l’UE une violation du droit international. Et que dire de ces hordes de « touristes » étrangers qui peuplent inexplicablement ces pseudos « villages » ? Le film n’a cure de s’expliquer. Il est trop occupé à vendre son histoire fallacieuse d’occupation et de déplacement.
Meir Deutsch, directeur du mouvement Regavim, une ONG Israelienne qui surveille les constructions illégales Palestinienne en Judée et Samarie, ne mâche pas ses mots: «C’est un film de propagande qui alimente le faux récit palestinien, dans le but de délégitimer Israël et d’entrainer des boycotts et des sanctions contre les soldats de Tsahal. » Il a parfaitement raison. Ce n’est pas qu’un film — c’est une arme dans une campagne plus vaste pour miner l’autorité légale d'Israël et sa capacité à maintenir et faire régner l’ordre en Judée-Samarie. Par ailleurs, le Hamas recourt aux mêmes stratagèmes: des mensonges travestis en victimisation, tandis que des constructions illégales asphyxient les communautés juives et que des anarchistes mettent en scène et orchestrent des images choc pour les caméras.
L’échec d’Israël à contrer ce récit est rien moins qu’un désastre. L’État ne peut se permettre d’abandonner l’arène de l’opinion publique à ceux qui déforment pour en faire une arme de propagande. Il doit proclamer la vérité au monde — sur Masafer Yatta, sur les squatters, sur les ingérences étrangères — et mettre fin à l’afflux d’anarchistes qui jettent de l’huile sur le feu. Car, sur une chose seulement, le film dit vrai: nous n’avons pas d’autre terre.
Hollywood a peut-être remis une statuette dorée à No Other Land, mais ce sont les faits qui méritent la lumière. Ce film n’est pas un documentaire — c’est un film de propagande extrêmement dangereux. Le mutisme et l’inaction d’Israël ne font que garantir une suite encore plus sombre.