03/09/2017
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CHUTE DES VALEURS INTELLECTUELLES EN HAÏTI. CAUSES, CONSÉQUENCES, SOLUTIONS.
Comme un enfant doit faire le bonheur de ses parents, un peuple aussi doit faire le bonheur de son pays. Pour j***r de ce bonheur, le pays doit mettre à la disposition de son peuple une meilleure condition de vie. Pourquoi les haïtiens se dirigent ils en grand nombre vers d'autres États ? Qu'est ce qui empêche à notre cher Haïti de revenir la perle des Antilles d'autrefois ?
Nombreuses sont les raisons qui sont à la base de la disparition des valeurs intellectuelles en Haïti, telles que: le chômage, l'insécurité, manque d'hôpitaux, manque d'encadrement des jeunes... L'un peut engendrer l'autre, parfois, par malchance, tous ces maux peuvent frapper une seule et même personne, mais ce qui est sûr c'est que chacun d'entre nous fait face à au moins l'un d'entre eux.
Considérons au prime à bord le chômage, pour survivre il est sine qua non à tout un chacun de manger, de se vêtir, d'aller à l'hôpital. Pour répondre à ces besoins il faut que la personne ait un boulot, en absence de ce dernier comment va-t-elle s'en prendre afin de subvenir à ces besoins quotidiens ? C'est comme si elle ne vivait pas.
L'insécurité encore un autre problème grave. Celui qui a un emploi ou qui possède une voiture fait partie de la classe de la bourgeoisie selon certaines personnes, car il possède deux des choses les plus convoitées par la population. Alors qu'il confronte, de son coté, un autre problème qui est l'insécurité. Se balader avec sa propre voiture devient un luxe dont on ne peut se permettre puisque beaucoup de gens se sont livrés au vol, au kidnapping, pour ne citer que cela. Même se rendre à la banque peut mettre votre vie en péril de nos jours.
De plus, le manque d'hôpitaux est un problème fondamental. Ceux qui ont beaucoup d'argent peuvent s'y rendre facilement car ils pourront tout payer: les frais pour la consultation, les médicaments, les analyses... La santé en Haïti coûte très chère. Qu'en est-il de ceux qui vivent dans les quartiers démunis? Puisqu'il n'y a pas assez d'hôpitaux il y a toujours un grand nombre de personnes à l'accueil de l'hôpital général et pour cela on doit s'y rendre de très tôt, ironie du sort, c'est qu'on peut passer toute une semaine à ne pas avoir reçu de soins soit parce qu'il n'y a pas suffisamment de médecins, soit parce que les médecins sont en grève.
En dernier lieu, le manque d'encadrement des jeunes. Quel avenir est réservé aux jeunes si après avoir bouclé leurs études classiques ils n'ont pas droit à l'Université ? Pour y avoir droit il vous faut des milliers de dollars, il n'y a pas que la santé qui coûte en Haïti, la connaissance aussi ça coûte un maximum.
Ces graves problèmes que confronte le pays ne font que pousser les gens, même les intellectuels à laisser le pays à la recherche d'une vie meilleure. Ces problèmes ont leurs conséquences, et les conséquences sont aussi graves que les causes.
A cause de ces problèmes les gens ont une seule vision: partir loin de ce pays, et ne plus y revenir. Analphabète ou savant, étudiant ou commerçant, ouvrier ou artisan, riche ou pauvre, tous rêvent d'une nouvelle condition de vie.
si cela continue à ce rythme le pays ne sera plus habitable par ses héritiers, les habitants n'auront plus de raison de se battre pour la reconstruction de leur pays.
En effet, il faut mettre sur place des dispositifs capables de mettre fin à la fuite de nos valeurs: création d'emploi, renforcement de la police, construction d'hôpitaux, d'universités...
Le pays a besoin de ce changement à un niveau capable d'attirer ceux qui sont déjà ailleurs de revenir. Le changement n'est pas seulement l'affaire des dirigeants mais chacun de nous doit poser une pierre à la construction de ce changement, car la réussite est à nous.
Offrons donc cette chance à Haïti, offrons-nous donc la chance de vivre un meilleur lendemain, nos futurs enfants pourront connaître ce que nous n'avions jamais connu: la paix, la tranquillité, la joie et surtout le bonheur de vivre et de mourir dans leur pays.
Darlie NICOLAS, étudiante à CEFOLCOM (Centre de formation linguistique et de communication, waney 87, Carrefour, Port-au-Prince, Haïti).