23/10/2024
Quoi de neuf Docteur ?
On se lève, on déjeune, on travaille - dur, on se couche, on dort, on recommence.
Encore, encore.
Et encore.
Naturellement, on couve nos familles, autant qu’on le peut ; on essaie de penser à soi, moins qu’il ne pleut.
Mais parfois l’équilibre se fait instable et les filets ne sont pas prêts, la roue de secours pas accrochée, la parachute pas enclenché.
Bref, on vacille.
Généralement on se remet en selle, on a de la ressource.
Et des amis, des amours, et tout ce qu’on veut qui sait nous saisir et nous montrer que le chemin est sinueux mais praticable.
Mais parfois, et bien parfois, non, cela ne suffit pas.
Parce que le mal est trop important, qu’il a été refoulé, mis au ban, et qu’il revient avec la cavalerie - qui n’a pas décidé de vous épargner.
Cette problématique, la santé mentale du dirigeant, est suffisamment importante pour que la section y réfléchisse à l’occasion de notre réunion plénière du mois d’octobre.
Parce que si le dirigeant est pleinement engagé dans ses projets, qu’il essaie de stabiliser, de développer et de pérenniser son entreprise, tout en étant occupé aux affaires courantes, il puise pour cela une énergie qu’il n’a pas toujours en stock.
Cette énergie est physique, bien sûr, mais également mentale.
Lors de cette réunion plénière, Sylvain BAERT, Docteur en psychologie, a pu nous expliquer les raisons pour lesquelles on peut parfois « se noyer dans un verre d’eau » ; combien une tâche, et a fortiori un ensemble de tâches, pourtant habituelles, peuvent parfois nous sembler si difficiles à réaliser.
Parce que notre état mental est fragilisé.
Repos, alimentation, activité physique, sociabilisation, méditation, autant de levier que Sylvain BAERT a pu développer comme étant nécessaire, et pour certains indispensable, au maintien d’un état mental suffisamment serein.
Car cet état mental, s’il est dégradé, peut naturellement aboutir à une problématique de santé mentale : l’apparition du sentiment évoqué plus haut.
Alors bien sûr, ce ne sera pas suffisant pour faire face aux accidents de la vie, mais c’est diablement efficace pour garder une énergie positive constante au quotidien et relever nos défis.
Et au CJD, les défis, on les défaits !
La responsabilité du dirigeant vis-à-vis de son entreprise n’est-elle pas en premier lieu une obligation vis-à-vis de lui-même : Offrir à son entreprise le dirigeant qu’elle mérite (la meilleure version de soi) ?
De cela, nous avons ensuite pu discuter autour du repas healthy et d’un verre, pour clôturer la soirée, avant d’aller recharger nos batteries.
Car vous savez quoi ? Et bien demain, ça recommence..!