Institut Thomas More

14/08/2025

Le sommet du 15 août en Alaska est déjà un gain symbolique pour Vladimir Poutine car il rencontre Donald Trump sur un pied d’égalité. C’est une obsession pour la Russie de ne pas être considérée comme une puissance déchue, mais bien une puissance actuelle.

Analyse de Jean-Sylvestre Mongrenier, directeur de recherche à l'Institut Thomas More, pour 20 Minutes.

En dépit des sanctions et de son isolement, Vladimir Poutine décroche une victoire politique en s’entretenant directement avec Donald Trump. Une rencontre dont Volodymyr Zelensky est exclu

07/08/2025

Dans le conflit qui nous oppose à l’Algérie, nous plions devant un pays qui n’a rien d’une puissance en phase ascendante, un pays au contraire secoué par des vents politiques et géopolitiques contraires.

Mais ce n’est pas tout. Derrière tant de faiblesses et de contorsions, il est une réalité que la gestion couarde du dossier algérien n’est pas la seule à prouver – il n’est qu’à voir les protestations impuissantes et gênées après la signature de l’accord commercial entre l’Union européenne et les États-Unis : la diplomatie française n’a pas compris le changement d’époque dont nous sommes les contemporains. Nous vivons un nouvel âge des souverainetés avec un retour des nations, des rivalités de puissance, de la guerre interétatique. Dans la guerre d’Ukraine, au Moyen-Orient, en mer de Chine, les appétits s’aiguisent, les armes parlent ou se préparent.

Analyse de Jean-Thomas Lesueur, directeur général de l’Institut Thomas More, pour Le Figaro.

FIGAROVOX/TRIBUNE - Les désaccords entre le ministre de l’Intérieur et le Quai d’Orsay à l’égard de l’Algérie mettent en exergue le manque de volonté de la diplomatie française face à un pays pourtant moins puissant que le nôtre, regrette le directeur de l’Institut Thomas More, Je...

05/08/2025

Missiles hypersoniques Orechnik dont la production en série vient d'être annoncée par Vladimir Poutine :

« Outre le fait que c’est un marqueur territorial, il s’agit de placer toute l’Europe dans le champ de tir de ces armes de portée intermédiaire, et de bien signifier la chose. »

Commentaires de Jean-Sylvestre Mongrenier, directeur de recherche à l'Institut Thomas More, pour TF1.

[VIDÉO] Vladimir Poutine a annoncé la production en série de nouveaux missiles Orechnik. Le chef du Kremlin prévoit d'en installer en Biélorussie. Une menace pour toute l'Europe, selon les experts interrogés par TF1info. - Guerre en Ukraine : que sait-on du missile "Orechnik", dont la Russie i...

30/07/2025

Alban Magro, chercheur associé à l’Institut Thomas More, analyse pour Le Figaro le traité signé entre l’Union européenne et les États-Unis le 27 juillet à l’aune des intérêts français. La potion est amère. Notre pays apparaît comme le grand perdant de l’accord. Il a été marginalisé dans les négociations, ses lignes rouges ont été ignorées, ses secteurs clés peu défendus.

FIGAROVOX/TRIBUNE - La France est la grande perdante de la nouvelle architecture avec les États-Unis, actée le 27 juillet, analyse Alban Magro, chercheur associé à l’Institut Thomas More. Selon lui, notre pays est marginalisé dans les négociations, ses lignes rouges sont ignorées, ses...

30/07/2025

L’essor de la robotique humanoïde en Chine suit les mêmes objectifs que l’ensemble des industries jugées stratégiques par Pékin : le leadership mondial par la combinaison d’un investissement public massif, la profondeur de son marché intérieur, le brassage des data et une volonté d’imposer les normes et standards nationaux à l’international.

Pour Pékin, il ne s’agit pas seulement d’exporter des « robots », mais aussi son modèle d’intelligence artificielle, des services associés, un modèle économique et un modèle de société. A ce titre, les robots humanoïdes représentent pour Pékin un symbole et un vecteur de sa domination technologique et politique à l’échelle mondiale.

Analyse de Laurent Malvezin, chercheur associé à l’Institut Thomas More, à retrouver dans le numéro d’été de l'excellent magazine Diplomatie.

29/07/2025

Nous sommes heureux de vous annoncer le nom de promotion qu’ont choisi les auditeurs de notre formation à l’engagement cette année :

👉 Antoine de Saint-Exupéry
Écrivain, poète et aviateur mort pour la France.

Aventurier au long cours, fasciné par le ciel autant que par la magie du désert, attaché à la terre des hommes, à la terre autant qu’aux hommes, auteur de quelques-uns des plus grands livres de la littérature française du vingtième siècle, réticents aux embrigadements mais serviteur de la France, on peut dire d’Antoine de Saint-Exupéry qu’il témoigna, dans sa vie et dans son œuvre, d’un engagement singulier pour la liberté.

Pour en savoir plus sur l’École Thomas More 👉 https://ecole.institut-thomas-more.org/

28/07/2025

Anne Coffinier , présidente de l’association Créer son école , Chantal Delsol, philosophe, Bérénice Levet, essayiste, toutes trois membres du Conseil d’orientation de l’Institut Thomas More, signent une tribune collective pour Le Figaro en faveur de l’instruction en famille.

Dans cette tribune, parlementaires, responsables politiques de différents bords et membres de la société civile défendent une idée exigeante de la République française, qui ne craint pas la liberté, qui fait confiance à ses citoyens, qui n’érige pas l’uniformisation en dogme, ni la conformité en vertu. Une République française qui croit encore que la liberté est la condition de l’excellence, et non son ennemi.

FIGAROVOX/TRIBUNE - Alors que la Cour des comptes vient de publier un rapport accablant sur la réforme de l’instruction en famille, des parlementaires et politiques de différents bords, mais aussi des membres de la société civile, défendent ce principe qui «ne menace ni la République, ni la...

28/07/2025

Poursuite de l'adaptation des armées à la haute intensité, influence et guerre informationnelle, réserve opérationnelle, guerre hybride (cyber, informationnelle et économique), industrie de défense et économie de guerre : les défis ne manquent pas pour le général Fabien Mandon qui succèdera le 1er septembre prochain au général Thierry Burkhard au poste de chef d’état-major des armées.

Décryptage par Cyprien Ronze-Spilliaert, chercheur associé à l’Institut Thomas More, pour La Croix.

Le général Mandon, qui succède au général Burkhard, doit poursuivre la préparation des armées à la guerre de haute intensité, indispensable pour crédibiliser la dissuasion nucléaire française et préserver la paix en Europe.

25/07/2025

Le 9 juillet, Aurore Bergé, ministre chargée de la Lutte contre les discriminations, a annoncé le financement d’une coalition d’associations, dont la mission est de signaler les propos « haineux » sur les réseaux sociaux. Annonce qui prend place dans une multiplication d'initiatives, notamment parlementaires, visant à accroître le contrôle du discours en ligne.

Les gens ne sont certes pas toujours raisonnables et les réseaux sociaux ne sont pas toujours fréquentables. Mais le problème ne se situe plus à ce niveau. Le vrai basculement que nous vivons en ce moment, c’est celui d’un pouvoir qui ne veut plus convaincre, mais contraindre.

Analyse de Cyrille Dalmont, directeur de recherche à l’Institut Thomas More, pour le JDD.

➡️ https://www.lejdd.fr/politique/controle-du-discours-en-ligne-quand-la-republique-a-peur-du-peuple-160471

24/07/2025

En cette fin de mois de juillet, l’équipe de l’Institut Thomas More est heureuse de vous proposer une sélection du meilleur de son activité de l'année écoulée.

L’Institut constitue aujourd’hui une structure unique : à la fois laboratoire d’idées, centre d’actions et école de formation.

Pour faire rayonner nos idées et les valeurs auxquelles nous croyons, nous sommes en effet désormais capables de faire entendre une voix experte et engagée dans le débat public, d’intervenir de manière opérationnelle dans la vie civique et de former les cadres dont l'avenir aura besoin.

Nous vous souhaitons un très bel été et vous donnons rendez-vous à la rentrée...

La lettre : https://bit.ly/44MBMkA
S'inscrire : http://bit.ly/4bfrfOY

24/07/2025

Alors que des négociations entre des délégations ukrainienne et russe se sont déroulées hier soir à Istanbul, Jean-Sylvestre Mongrenier, directeur de recherche à l’Institut Thomas More, expliquait sur le plateau de FRANCE 24 pourquoi il ne fallait pas en attendre grand-chose.

Ces discussions étaient principalement une mise en scène diplomatique. Du côté ukrainien, il s’agissait de faire un geste de bonne volonté à l’égard des Etats-Unis au moment où la position de l’administration Trump semble changer progressivement sa position à l’égard de la Russie. Du côté de Moscou, il s’agissait de tenter de ralentir ce basculement de la diplomatie américaine.

23/07/2025

Le sommet UE-Chine du 24 juillet s'annonce tendu. La politique économique de Pékin vise à créer une Europe dépendante et les Européens doivent réagir avant de mettre leur souveraineté définitivement en péril.

La question n'est plus de savoir si la Chine constitue une menace pour l'autonomie de l'Europe. La question est de savoir si nous sommes encore assez courageux pour l'affronter avant que la porte ne se referme derrière nous.

Les explications de Cyprien Ronze-Spillaert, chercheur associé à l’Institut Thomas More et enseignant à l'université Paris-Dauphine, et Alban Magro, économiste dans le secteur public, pour Les Echos.

Le sommet UE-Chine du 24 juillet s'annonce tendu. La politique économique de Pékin vise à créer une Europe dépendante, et le continent doit réagir avant de mettre sa souveraineté en péril, alertent Cyprien Ronze-Spilliaert et Alban Magro.