Société d’Émulation du Bourbonnais

Société d’Émulation du Bourbonnais Informations de contact, plan et itinéraire, formulaire de contact, heures d'ouverture, services, évaluations, photos, vidéos et annonces de Société d’Émulation du Bourbonnais, 93, Rue de Paris, Moulins.

Louis RambourgIl aura fallu une demande de la Bibliothèque Patrimoniale de Nice via notre site internet pour éveiller no...
24/08/2025

Louis Rambourg

Il aura fallu une demande de la Bibliothèque Patrimoniale de Nice via notre site internet pour éveiller notre curiosité et en arriver à cette petite brève.
Cette bibliothèque, qui porte depuis 2005 le nom de Romain Gary, est abritée dans une belle villa commandée par Louis Rambourg en 1875. Elle est l’œuvre de l’architecte Bernardin Maraini.
Pour en fêter l’anniversaire par le biais d’une exposition, on nous demande la copie d’un petit livret intitulé « Louis Rambourg » qui se trouve dans les fonds de la Société d’Emulation du Bourbonnais.
Mais qui est donc Louis Rambourg ? Quel est le lien entre Nice, ce personnage et le Bourbonnais ?
Né en 1801 à Saint Bonnet-Le-Désert, aujourd’hui Saint Bonnet-Tronçais, Louis Rambourg est le second fils de Nicolas Rambourg que nous connaissons bien dans l’Allier. L’officier de marine et directeur des forges royales d’Indret (44) est venu, sur les instances réitérées des ministres de Louis XVI, fonder les importantes forges et fonderies de Tronçais, Sologne et Morat, il est le créateur de l’industrie houillère de Commentry.
Louis fait des études et devient ingénieur civil des Mines mais un grave accident à la main gauche l’éloigne des affaires.
Il entreprend alors un long voyage en Italie entre 1827 et 1831. Séduit par la beauté du pays et l’accueil qu’il y reçoit, il gardera le goût du voyage.
A son retour, il rejoint des deux frères Paul et Charles pour la gestion des mines héritées de leur père à Commentry. Monsieur Stéphane Mony (1800-1884) prend le relais dès 1840 et en assurera l’essor.
En 1857, Louis Rambourg achète une vaste propriété à Boucé où il entreprend de nombreux projets d’agriculture et promeut ainsi l’assainissement de la Forterre.
A Nice, il fait construire cette somptueuse villa où il reçoit beaucoup, Victorien Sardou ou Gustave Nadaud par exemple. Cette belle maison de villégiature est transformée en bibliothèque municipale en 1925.
Mais il ne faut pas oublier qu’il était un grand philanthrope. Célibataire, il n’a eu de cesse de mettre sa grande fortune au service des déshérités. Avec une habile discrétion il distribue des secours à Commentry, Boucé, Nice ou Chantenay.
Il crée des écoles pour les filles mais aussi un centre hospitalier pour les mineurs de Commentry en 1867. Le travail des forges et de la mine très accidentogène l’incite à ouvrir cet établissement confié aux Sœurs de la Charité de Bourges. C’est aujourd’hui la Maison Saint Louis, EHPAD de 82 lits à laquelle il a légué sa terre de Boucé avec les revenus qui en découlent.
C’est là, à Commentry, que ses cendres sont transférées en 1914 après son décès survenu en 1893 dans son château de La Ferté-Longeron (58).
Homme de bien, juste et charitable, nous lui devions bien cette petite chronique.
Un buste de Louis Rambourg, réalisé par Auguste Dumont est placé dans le hall de la Maison Saint Louis à Commentry.

Christine MORER

Sources :
SEB n° 2267 - Allocution de l’Abbé Mathieu
SEB n° 636 - Monsieur Louis Rambourg
La Montagne 28/02/2021

📚✨ Présents au cœur du quartier historique de Moulins ! ✨📚À l’occasion du marché d’été du 18 juillet 2025, les équipes d...
22/07/2025

📚✨ Présents au cœur du quartier historique de Moulins ! ✨📚

À l’occasion du marché d’été du 18 juillet 2025, les équipes de la Société d’Émulation du Bourbonnais et de Défense du Patrimoine Est-Allier étaient au rendez-vous pour présenter leurs activités, publications et actions de valorisation du patrimoine bourbonnais.

Dans une ambiance conviviale et animée 🎶🥳, les visiteurs ont pu découvrir nos bulletins, nos livres, nos projets, et échanger autour de l’histoire locale 🏰, des initiatives de sauvegarde 🛠️, et de l’amour du territoire 💚.

Merci aux organisateurs et à tous ceux qui sont venus nous rencontrer ! 👏
Nous vous donnons rendez-vous le 22 août prochain pour une nouvelle soirée festive et patrimoniale au cœur de Moulins.

📍 Quartier historique
🕔 De 17h à minuit
🛍️ Marchés artisanaux – 🎭 Animations – 🎲 Jeux

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́moire

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L’Hôtel d’Orvilliers65, rue d’Allier à Ville de Moulins-Cet immeuble appelé « Hôtel d’Orvilliers » depuis le XIXème sièc...
21/07/2025

L’Hôtel d’Orvilliers
65, rue d’Allier à Ville de Moulins
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Cet immeuble appelé « Hôtel d’Orvilliers » depuis le XIXème siècle, a eu plusieurs possesseurs et donc plusieurs appellations.
Au vu de l’architecture de la cour intérieure, il est évident qu’il a été construit ou reconstruit au XVème siècle. En effet, c’est probablement les fils du chancelier Pierre de Carmone qui l’ont fait édifier, cependant il a subi plusieurs remaniements surtout sur la façade donnant sur la rue d’Allier.
On ne sait pas à quelle date Pierre Filhol, seigneur de Marcelanges, évêque d’Aix-en-Provence, acheta la propriété. Par contre, il dut le donner à un de ses proches, Gilbert Filhol, lequel l’a vendue à Jean de Lingendes, seigneur du Pouzeux.
Au XVIIème siècle, l’immeuble était désigné : « hôtel des Modières », du nom d’une famille qui en fut possesseur.
Au XVIIIème siècle, il deviendra l’Hôtel d’Orvilliers pour avoir appartenu à Claude Guillouet d’Orvilliers père de l’amiral Louis Guillouet d’Orvilliers, lieutenant général des armées navales, né à Moulins le 24 mars 1710 et mort dans sa ville natale âgé de 82 ans, le 14 avril 1792.
Au milieu du XIXème siècle, l’immeuble fut occupé par l’imprimeur-libraire Martial Place. C’est dans cette demeure que le dimanche 1er juin 1845, dix personnes se sont réunies pour créer une association à but culturel. Elle devint la Société d’Emulation du Bourbonnais.
Pendant plus de la moitié du XXème siècle, le rez-de-chaussée fut occupé par un commerce de tissus très connu des moulinois : la maison Delaume et Besson.
Après différentes affectations l’immeuble est actuellement loué à l’agence « Allier Bourbonnais Attractivité ».
Cet ancien immeuble a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1929.
Le haut de la façade donnant rue d’Allier est décorée de volutes et de rinceaux. Deux gargouilles représentent des griffons et des chimères, mais à l’origine il y en avait trois. Le rez-de-chaussée a été complètement remanié et défiguré à l’époque de la « Grande Maison du Blanc » (Delaume et Besson).
Par contre, la cour intérieure conserve une tour d’escalier à vis avec des fenêtres du XVème siècle. La porte est surmontée d’une accolade décorée de choux frisés et d’un personnage sculpté traité en cul-de-lampe.
À la fenêtre du deuxième étage se trouve la statue d’un moine lisant évoquant le symbole du livre ouvert, autrement dit « la vérité propagée ».

Georges Chatard

Bibliographie :
Marie Litaudon – Moulins en 1660 – Moulins Les Imprimeries Réunies - 1961

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📣 [ÉVÉNEMENT INÉDIT]🚤 Conférence – Exposition : De la Besbre à la Loire par les canaux📍 Jeudi 17 juillet à 18h📍 Agence A...
13/07/2025

📣 [ÉVÉNEMENT INÉDIT]
🚤 Conférence – Exposition : De la Besbre à la Loire par les canaux
📍 Jeudi 17 juillet à 18h
📍 Agence Allier Bourbonnais Attractivité – 65 rue d’Allier, Moulins

En partenariat avec Le Caquetoire, Le Conseil des Sages et Domp’Hier, la Société d’Émulation du Bourbonnais vous invite à un voyage fluvial passionnant 🛶 à la découverte des canaux reliant Dompierre-sur-Besbre à Digoin !

Une conférence illustrée et une exposition inédite 🌿🗺️ vous feront revivre l’histoire de ces voies d’eau entre patrimoine industriel, transport, et mémoire locale.

📆 👉 Entrée libre – dans le cadre des Rendez-vous de l’été organisés par Allier Bourbonnais Attractivité
📲 Tout le programme : www.allier-bourbonnais.fr/rendez-vous-de-l-ete
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Cécile et Marie DESLIENS, deux sœurs peintres d’Auvergne (1853-1937 et 1856-1938).Il existe au Musée Mandet de Riom un  ...
28/06/2025

Cécile et Marie DESLIENS, deux sœurs peintres d’Auvergne (1853-1937 et 1856-1938).

Il existe au Musée Mandet de Riom un superbe tableau de lilas blanc et le dessin de leur père au crayon comté, cinq tableaux au Musée d’Art Roger Quilliot de Clermont-Ferrand, une quarantaine au Musée de Tulle, deux au musée de Brive….et certainement beaucoup de tableaux chez des particuliers car elles n’ont pas arrêté de peindre toute leur vie et ont exposé aux salons de Paris durant cinquante ans.
Mais qui sont les auteures, ces deux sœurs, restées célibataires et n’ayant pas d’enfants, qui ont entretenu toute leur vie le mystère sur leur collaboration artistique et ont sillonné la France, grâce à la multiplication des voies ferroviaires, au gré des expositions et des commandes ?
Nées à Chavenon dans l’Allier en 1853 et 1856, elles ont passé leur jeunesse à Tulle (Corrèze), ont vécu à Paris jusqu’à la guerre de 14-18, puis successivement à Thiers, à Pontmort près de Clermont-Ferrand puis à Riom (Puy de Dôme) où elles sont décédées en 1937 et 1938.
Ce qui est certain c’est qu’elles se partageaient le travail ; par exemple pour les portraits (nombreux portraits d’ecclésiastiques, de magistrats, de notables), on rapporte que l’une était spécialisée dans les « chairs » (les visages, les mains), tandis que l’autre exécutait le reste du tableau. Mais un mystère demeure car les témoignages des modèles sont parfois contradictoires. On pourrait dire de ces deux passionnées de peinture qu’elles étaient résolument « modernes », actives et déterminées, nullement influencées par les révolutions picturales d’alors (impressionnisme qui leur a été contemporain par exemple), sûres de leur « classicisme » qui avait un certain succès, leur permettant de vivre de leur art.

Jacqueline Deluzarches, auteure du livre « Le tableau perdu, vie et œuvre de deux sœurs peintres, Cécile et Marie DESLIENS (1853-1938) » en vente aux librairies : « Les Volcans » (Clermont-Ferrand, « Andrieux », « Horizons SCOP », « Le cadran solaire » (Riom) et « Le Moulins aux Lettres » (Moulins)

📚✍️ Séance de dédicaces à ne pas manquer !📅 Vendredi 27 juin 2025🕙 De 10h à 12h📍 Espace Culturel E. Leclerc – Rue des Ja...
22/06/2025

📚✍️ Séance de dédicaces à ne pas manquer !
📅 Vendredi 27 juin 2025
🕙 De 10h à 12h
📍 Espace Culturel E. Leclerc – Rue des Jardins Bas - Ville de Moulins

À l’occasion de la parution de l’ouvrage « La Mal Coiffée », venez rencontrer les membres de la Société d’Émulation du Bourbonnais !

👉 Une belle opportunité de (re)découvrir un pan marquant de l’histoire de Moulins et de ses prisonniers pendant la Seconde Guerre mondiale.
Un moment d’échange et de mémoire ouvert à tous ! 🙏
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André RENAUD : le 3ème déporté du Café du ThéâtreLe 21 juin, à 15h, à l’auditorium de la salle des fêtes de MOULINS, la ...
19/06/2025

André RENAUD : le 3ème déporté du Café du Théâtre

Le 21 juin, à 15h, à l’auditorium de la salle des fêtes de MOULINS, la Société d’Emulation du Bourbonnais organise la seconde conférence-hommage aux époux Joseph et Marcelle TAQUE, cafetiers propriétaires du Café du Théâtre (aujourd’hui L’Entracte) à MOULINS, qui furent dénoncés en 1943 et déportés en 1944.

L’occasion de rendre ici également un hommage à leur ami et compagnon d’infortune, Monsieur André RENAUD, qui fut victime de la même dénonciation, conduisant à son arrestation simultanée et à sa déportation à BUCHENWALD.

André Alexis Marien RENAUD est né le 4 avril 1903 à Moulins. Il est le fils de Joseph Augustin RENAUD (employé de banque) et de Marguerite Marie VERMILLON.

En 1923, il exerce le métier de préparateur en pharmacie. Engagé volontaire par devancement de l’appel le 10 mai 1923, il est affecté au 113ème Régiment d'Artillerie Lourde. Il y obtient le grade de brigadier le 26 octobre 1923.
Il est démobilisé le 10 novembre 1924 avec le grade de maréchal des logis.

Passé dans la réserve militaire, il effectue une période d’exercices du 8 au 28 avril 1929 au 16ème R.A.L. et le 7 aout 1929, il se déclare représentant en produits pharmaceutiques, puis devient représentant en « commerce de bouche » (épices, etc).

Le 16 décembre 1935, il est nommé Maréchal des Logis Chef.

Il se marie le 30 janvier 1936 à GANNAT avec Alice Marie Gilberte CHARBONNIER et son fils Augustin Pierre RENAUD nait le 24 novembre 1936, à GANNAT.
La famille s’installe alors au 1er étage du Château de l’Eperon à YZEURE, avec les parents de son épouse.
Cette dernière décède le 28 mai 1939 à YZEURE. André accepte alors l’aide de ses beaux -parents pour élever son fils âgé de 2 ans et demi et vit avec eux.

André est rappelé sous les drapeaux le 2 septembre 1939 et affecté au 147ème régiment d’artillerie aux armées le 10 septembre 1939. Il passe adjudant le 30 décembre 1939 puis est dirigé sur le service auxiliaire le 5 mars 1940, versé à la section sanitaire de la 67ème D.I. où il sera affecté comme « infirmier permanent couvert par la Convention de Genève ».

Il est fait prisonnier le 19 juin 1940 au cours des combats à TREVILLERS (25) et interné avec le matricule N° 84033 au Stalag II B situé à HAMMERSTEIN en Pologne (nom actuel CZARNE). Il en est libéré, rapatrié et démobilisé le 12 février 1941, grâce à son statut de non combattant, en exécution de ladite Convention.

Il regagne alors YZEURE et reprend son activité de représentant.

Malgré son jeune âge à l’époque, son fils se souvient :
« Il était un ami intime du couple TAQUE. Il travaillait les matins et consacrait ses après-midis à jouer au bridge au Café du Théâtre.

Mais en toute discrétion, il se livrait aussi à une autre activité : faire franchir la ligne de démarcation aux personnes qui en avaient besoin. Pour cela, il allait au pont de Villeneuve Sur Allier, en vélo, et les faisait traverser là bas…
A son retour, souvent, il arborait simplement une épingle dorée au col de sa veste. Cela voulait dire à ceux qui connaissaient le code que le passage avait réussi. »

Mais tout bascule le 22 juillet 1943 : alors qu’il conversait avec Joseph et Marcelle TAQUE, au café du Théâtre, André et le couple font l’objet d’une dénonciation et sont brutalement « arrêtés par la Gestapo, arme aux poings », pour avoir tenu des « propos gaullistes et pro-anglais ».
Ils sont internés à la Mal Coiffée. André est ensuite transféré au camp de Royallieu à COMPIEGNE (60) puis est déporté le 16 septembre à BUCHENWALD, où il arrive le 18 et reçoit le matricule 21021.
Son fils a alors 6 ans et, orphelin de mère, se retrouve désormais privé de son père. Ses grands-parents maternels continuent de le prendre en charge à YZEURE.

Son père Joseph RENAUD, devenu expert-comptable, est une figure bien connue et respectée de MOULINS. Il sollicite alors l’intervention du préfet, qui adresse un courrier le 25 octobre 1943 aux services de Police, lesquels le renvoient vers VICHY… La sollicitation restera vaine…

A BUCHENWALD, André effectue sa période de quarantaine au Block 55 du Petit camp puis intègre le Block 31 du Grand camp.

Son itinéraire a été reconstitué par l’Association Française Buchenwald Dora et Kommandos et serait le suivant :
• A son arrivée, affectation au Kommando intérieur Ganswindt (travaux pour l’entreprise Ganswindt),
• le 18 juillet au Kommando Bhf Buchenwald (travaux en gare de Buchenwald),
• le 3 août au Kommando (Transportkolonne SS ( transport pour les SS),
• le 18 août au Kommando Entlader Gustliff-Werk (déchargement pour l’usine),
• le 19 septembre retour au Kommando Bhf Buchenwald,
• le 10 octobre au Kommando Baulager (entrepôt de matériaux).
• Le 8 janvier, transfert au Kommando d’Ohrdruf chargé des travaux de terrassement, du creusement de vingt galeries et de la construction d’une voie ferrée pour la future installation souterraine de l’État-major-général de la Wehrmacht.
Le Kommando d’Ohrdruf est évacué le 4 avril 1945 à BUCHENWALD.

Membre de la Brigade Française d’Action Libératrice, il participe alors à la libération du camp de BUCHENWALD le 11 avril 1945.*

Rapatrié le 29 avril 1945, par train, sur Paris, il reste quelques mois chez des cousins dans l’objectif de reprendre des forces avant de revenir sur YZEURE.

A son retour il reprend son métier de commerçant, son beau-père ayant continué de gérer son portefeuille tout le temps de sa déportation, dans l’espoir de son retour.

En 1948, André souhaite que le repas de communion de son fils ait lieu au Café du Théâtre. Cependant, après la vente du café par Marcelle TAQUE, ses parties de bridge se dérouleront au Grand Café, chez son ami Emile MARCELLOT.

La carte de Déporté Politique N° 1.111.00306 lui est attribuée sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 15 décembre 1951.
Le 9 Janvier 1955, il reçoit sa médaille de la déportation en même temps que Claude DUSSOUR.

Très éprouvé par sa déportation, il est reconnu à 100 % invalide le 2 février 1965 par le Comité de Réforme du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.

Le 7 janvier 1974, il épouse Simone CONCEPRIO à Moulins et il décède le 17 janvier 1981 à DESERTINES (03).

Il fut membre de plusieurs associations d’anciens combattants et de déportés mais ne parlait jamais de ces années de déportation à son entourage, sinon pour leur dire que « là-bas, il fabriquait des chaussures… ».

Une plaque sera posée à la mémoire d’André RENAUD le 21 juin à 11h à L’entracte.
La conférence précisera dans le détail les circonstances de la dénonciation dont furent l’objet les époux TAQUE et André RENAUD.

Christelle HERMET

* Lorsque les Américains rentrent dans le camp le 11 avril 1945, les déportés membres de la Brigade Française d’Action Libératrice ont pris le contrôle du camp, fait 200 SS prisonniers qu’ils livreront aux Américains, sans même les avoir brutalisés (ce qui forcera l’admiration des militaires de l’armée US) et libéré Buchenwald, sauvant 21.000 prisonniers.

Sources et remerciements :
• Monsieur Augustin RENAUD, fils d’André RENAUD
• Archives départementales de l’Allier et de Saône et Loire
• Association Les Amis de la Fédération pour la Mémoire de la Déportation de l’Allier (AFMD)
• Association Française Buchenwald Dora et Kommandos

📆 Mercredi 18 juin 2025 – Ville de Moulins, Maison de la Rivière 🇫🇷 Une journée de mémoire exceptionnelle vous attend à ...
11/06/2025

📆 Mercredi 18 juin 2025 – Ville de Moulins, Maison de la Rivière

🇫🇷 Une journée de mémoire exceptionnelle vous attend à Moulins pour commémorer deux moments majeurs de notre histoire :
➡️ L’appel du Général de Gaulle
➡️ L’arrivée de l’armée allemande à Moulins et la mémoire de la ligne de démarcation

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🔹 🕓 16h30 – Cérémonie officielle
📍 Monument de la Ligne de démarcation – Maison de la Rivière

À l’occasion de la Journée nationale commémorative de l’appel du 18 juin 1940, une cérémonie solennelle réunira les autorités civiles et militaires, les porte-drapeaux et les élèves du Collège Anne de Beaujeu pour un hommage vibrant.

🎖️ Moments forts :
📜 Lecture de l’Appel du Général de Gaulle par les élèves
📖 Rappel historique des combats du 18 juin par M. René Paris
🎵 Chant des Partisans, La Marseillaise
🌺 Dépôt de gerbes et appel aux morts
🤝 Salut aux porte-drapeaux
🥂 Vin d’honneur offert par la Municipalité

Un moment de recueillement et de transmission, pour ne jamais oublier. 🙏

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🔹🕕 18h00 – Lecture sur les rives de l’Allier
📍 Rendez-vous à 17h45 devant la Maison de la Rivière

📖 Lecture d’un témoignage bouleversant : celui d’Henri Lavictoire, soldat en retraite le 18 juin 1940, qui a résisté jusqu’au pont Régemortes pour ralentir l’avancée ennemie.
Un moment intime, en pleine nature, pour faire revivre l’Histoire là où elle s’est jouée. 🌉

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🔹🕖 19h00 – Conférence historique avec Sébastien Joly
📍 Maison de la Rivière

🎙️ « Se souvenir d’une frontière oubliée : la ligne de démarcation »
Une conférence passionnante par🎓Sébastien Joly, historien et professeur engagé dans le travail de mémoire. Conférencier originaire de Saône-et-Loire, reconnu pour ses travaux sur la Seconde Guerre mondiale, en particulier sur la ligne de démarcation qui a séparé la France en deux pendant l'Occupation. Titulaire d'une maîtrise en histoire contemporaine de l'université Lyon III, Sébastien Joly est profondément impliqué dans le travail de mémoire.
💡 Découvrez les réalités de cette ligne méconnue qui a coupé la France en deux pendant l’Occupation, et son impact sur la vie quotidienne en Bourbonnais et ailleurs.

🎟️ Entrée gratuite – Réservation obligatoire : 📞 Office de Tourisme : 04 63 83 34 12

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🙌 Une journée complète pour honorer notre passé, partager notre histoire et transmettre nos valeurs.

Venez nombreux ! 🇫🇷

🔗 Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de la Société d’Émulation du Bourbonnais :
👉 https://www.societedemulationdubourbonnais.com/agenda/se-souvenir-dune-frontiere-oubliee-la-ligne-de-demarcation-sebastien-joly/



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📅 CONFÉRENCE HISTORIQUE — SAMEDI 7 JUIN 2025 À 15H00📍 Musée Anne de Beaujeu / Maison Mantin – Ville de Moulins (Allier) ...
31/05/2025

📅 CONFÉRENCE HISTORIQUE — SAMEDI 7 JUIN 2025 À 15H00
📍 Musée Anne de Beaujeu / Maison Mantin – Ville de Moulins (Allier)
🎟️ Entrée libre

📚 La Société d’Émulation du Bourbonnais vous invite à une conférence exceptionnelle :

🎤 « La région de MONTAIGU-LE-BLIN au XVIIIᵉ siècle d’après les plans cadastres de Nicolas DUFOUR »
🗣️ Par Marcel BIDAULT, chercheur et passionné du Bourbonnais

🗺️ Plongez au cœur de notre territoire bourbonnais à la fin de l’Ancien Régime !
Les plans cadastraux des seigneuries de Montaigu-le-Blin et de Poncenat, réalisés vers 1770, offrent une image saisissante de la région :
🌾 cultures, prairies, vignes, bois
🏞️ cours d’eau, étangs, chemins
🏡 agglomérations, fermes, manoirs et châteaux...

🔍 Marcel Bidault enrichira cet examen cartographique par des témoignages historiques sur les pratiques agricoles et les modes de vie à la veille de la Révolution.

🕒 Date : Samedi 7 juin 2025
🕰️ Heure : 15h00 – 17h00
📍 Lieu : Musée Anne de Beaujeu / Maison Mantin, 5 place du colonel Laussedat, Ville de Moulins (03000)

🔗 Plus d’infos ici :
👉 https://www.societedemulationdubourbonnais.com/agenda/la-region-de-montaigu-le-blin-au-xviiieme-siecle-dapres-les-plans-cadastres-de-nicolas-dufour/

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CLAUDE JOLY, LAURÉATE DU PRIX ÉMILE GUILLAUMIN 1975L’Association des Écrivains-Paysans (AEP) a été fondée à Plaisance-du...
14/05/2025

CLAUDE JOLY, LAURÉATE DU PRIX ÉMILE GUILLAUMIN 1975

L’Association des Écrivains-Paysans (AEP) a été fondée à Plaisance-du-Gers le 17 septembre 1972 sous l’impulsion de Michel Maurette, Marius Noguès, Jean Robinet. Ont participé, venus de l’Allier, Pierre Petitjean, Maurice Charles, Arsène Laforêt. En 1973, le congrès de l’AEP est organisé à Moulins, au centre de formation agricole les 15-16 septembre, et se conclut par une visite du Musée-maison Émile Guillaumin à Ygrande, sous la conduite de sa fille Suzanne Souchon-Guillaumin. Les 20 et 21 octobre 1973, un colloque consacré à l’écrivain se déroule à Moulins auquel participent Jean Robinet, président de l’AEP, et Lucien Gachon. Une visite du Musée-maison a lieu avec Suzanne Souchon-Guillaumin qui a adhéré à l’AEP ainsi que Lucien Gachon. En 1974, le Conseil général de l’Allier créée le Prix littéraire Émile Guillaumin. En 1975, le Prix est attribué sur tapuscrit à Bonnes gens de Claude Joly. Le livre paraît en 1976 édité par Les Cahiers bourbonnais, illustré de ses dessins et préfacé par Suzanne Souchon-Guillaumin. Claude Joly devient membre de l’AEP.

Depuis 2002, l’AEP est dite Association des Écrivains et Artistes Paysans (AEAP). En 2019, sa Bibliothèque patrimoniale a été transmise à l’Ethnopôle Garae, Maison des Mémoires à Carcassonne (Aude). Elle regroupe 1300 ouvrages, œuvres des 500 auteurs. En octobre 2024, trois Journées d’étude « Marcelle Delpastre, une femme-monde » ont eu lieu à l’Université Toulouse Jean-Jaurès et à l’Ethnopôle Garae. Marcelle Delpastre a été évoquée en comparaison avec Anjela Duval et Claude Joly. Ces trois écrivaines ont en commun d’être célibataires, filles de paysans et la reprise de la ferme. Marcelle Delpastre et Claude Joly ont fait des études et acquis une formation artistique. En revanche Anjela Duval a quitté l’école à 12 ans.

Claude Joly est le nom d’auteure de Marie Marguerite Parent née le 18 juin 1913 au Montet près de Tronget, et décédée le 27 décembre 1997 à Moulins. Marguerite et Suzanne se connaissent depuis leur internat au lycée à Moulins. À la rentrée de 1926, Suzanne en philo (elle a 17 ans et prépare le baccalauréat) et Marguerite en 5e (elle a 11 ans). Marguerite aime écrire, dessiner et la directrice l’encourage. En 1929, malade, elle regagne la maison pour être soignée. En 1932, à 19 ans, elle effectue une formation d’infirmière à Moulins jusqu’en 1934. Sa biographe ne précise pas s’il s’agit de l’école d’infirmières créée par la Croix-Rouge française, et l’on ne sait où travaille Marguerite une fois diplômée. En 1939, sous son nom d’auteure, paraît son premier livre, Antoine, aux éditions Les livres nouveaux à Paris. Durant la guerre, elle se fait secouriste, infirmière. Puis en 1945 (elle a alors 34 ans), elle suit des cours à l’École des Beaux-Arts à Paris jusqu’en 1947. Dans l’année, l’éditeur Crépin-Leblond à Moulins publie ses Croquis bourbonnais, illustré de superbes lithographies. C’est une artiste talentueuse, une illustratrice confirmée. La vie dans la capitale lui convient.

En 1955, à la suite de la mort brutale de son père à 73 ans, elle revient à Tronget et prend en charge la ferme. En 1972, sa mère décède. L’année suivante, Marguerite cesse son activité agricole. Elle a 60 ans. Elle rassemble ses dessins, ses notes éparses et renoue avec l’expression artistique, l’écriture. En 1975, c’est le Prix Émile-Guillaumin. Suzanne Souchon-Guillaumin décède le 31 août 1981, peu avant le colloque à Moulins le 19 septembre auquel participe Claude Joly avec d’autres membres de l’AEP : Maurice Charles, Lucien Gachon, Pierre Petitjean (lauréat du Prix Émile Guillaumin 1980), Jérôme Radwan, Émile Raguin et la sociologue Rose-Marie Lagrave.

Claude Joly s’est choisie comme nom d’auteure le patronyme de sa mère, lié à Tronget, berceau de la famille. Son père, Alexandre Parent, y est né en 1882 et sa mère, Joséphine Joly, en 1887. Son grand-père maternel, Gilbert Joly, né en 1840, était membre du Conseil municipal durant la mandature de François Mercier (1912-1920). Soucieux d’évolution sociale, cet entrepreneur a voulu la construction des écoles publiques et la création d’un sanatorium devenu important. Cela a pu inciter Marguerite Parent à une formation d’infirmière. Sa biographie reste lacunaire.

Elle aura vécu en famille, entourée d’enfants. Le recensement de population de 1936 mentionne, au lieu-dit Le Hazard au n°7, Albert Joly né en 1900, « cultivateur patron » (à l’état-civil Albert Gilbert Pierre), son épouse Yvonne et leurs enfants (Marcelle, Anne-Marie, Édouard), Gilbert né en 1872 (père d’Albert et frère de Joséphine) et une domestique. Au n° 8 sont recensés Alexandre Parent « agriculteur patron », son épouse Joséphine et leur fille Marguerite. Au n°9 demeurent le cantonnier Étienne Thévenin, son épouse, « garde barrière » (en charge certainement d’un passage à niveau de la ligne ferroviaire Montluçon-Moulins) et leur fille.

Suzanne Souchon-Guillaumin signale dans sa préface avoir demandé à Claude Joly si elle se définissait comme une « paysanne écrivain ». Sa réponse est négative. Elle avoue qu’elle aimait beaucoup Paris et sans le décès de son père, elle s’y serait fixée. Toutefois, elle se dit « paysanne dans l’âme, paysanne de cœur ». L’usage par la fille d’Émile Guillaumin de la désignation « paysanne écrivain » fut en 1976 une nouveauté autant qu’en 1904 l’usage de la désignation « écrivain-paysan » par son père à parution de La Vie d’un simple.

Jacques Chauvin
Ethnologue, Chargé de conservation du patrimoine littéraire et archivistique de l’AEAP

Sources :

• Jacques Chauvin, « Marcelle Delpastre et la désignation écrivain-paysan, les effets d’une catégorie », in, Marcelle Delpastre, une femme-monde. Actes des Journées d’étude, 23-24-25 octobre 2024, Université Toulouse Jean-Jaurès & Ethnopôle Garae Carcassonne. À paraître, Paris, éditions Classiques Garnier, 2025.
• Rose-Marie Lagrave, « Émile Guillaumin et la littérature paysanne », in, Cheminements et rencontres de l’œuvre d’Émile Guillaumin. Actes du colloque de Moulins, 19 septembre 1981, Moulins, Comité Émile Guillaumin & Bibliothèque publique de Moulins, 1983, p. 55-77.
• Suzanne Souchon-Guillaumin, « Préface », in Claude Joly, Bonnes gens, Moulins, Cahiers bourbonnais, 1976, p. 7-12.
• Archives départementales de l’Allier, 6 M 295, recensement population 1936, Tronget, p. 11 [en ligne].

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